Mon guide a Santiago

Publié le par tchili.over-blog.com

Eh oui, voyageurs en herbe, un conseil : plutot que d'emmener un guide papier, faites le tour de vos amis avant le depart `pour savoir si ils n'ont pas des contacts sur place... car alors, si cette personne est curieuse, elle sera un guide formidable : elle vous fera decouvrir "ses" lieux, vous rendra sensible a ce qu'au premier abord vous n'aurez pas vu, expliquera une coutume etrange.

 

Mon guide a moi s'appelle Gonzalo. C'est Cecile, une amie d'un ami d'un ami, rencontree deux fois peut etre a Toulouse, baroudeuse revenant de quelques mois en Inde, qui m'avait donne le mail de Gonzalo, et lui avait ecrit pour lui expliquer ma situation.

 

Gonzalo a, comme beaucoup de gens ici, deux metiers : il est professeur de sport aupres d'adolescents handicapes le lundi au vendredi de 8h a 18h, dans un etablissement semi prive, c'est a dire vivant a la fois des subventions de l'etat et d'une cotisation des parents ; et le lundi et le jeudi, il travaille de 19 a 22h (je ne me rappelle plus ou). Il n'a donc pas beaucoup de temps a me consacrer... Mais depuis trois ans, il apprend le francais, et il a le projet de venir etudier un master professionnel pour se specialiser aupres des handicapes, car ce n'etait pas sa voie de depart. Le deal est donc le suivant : il me guide a travers Santiago, et nous parlons en francais.

 

Nous nous retrouvons devant la Umce, ou il a ete etudiant. De la nous rejoignons a pied la quartier anime de Ñuñoa. Nous entrons dans un bar hongrois, ou ils servent des bieres au nom etrange (de fait, le hongrois est une des trois langues d'Europe qui ait une origine non indo europeenne, avec le finnois et le basque), et au gout tout aussi surprenant. La plupart sont servies avec des sirops, ce qui ne me dit rien qui vaille. Je prend donc l'equivalent d'une desperado, biere blonde avec du citron vert et de la tequilla. Quand elle m'est servie, surprise : le rebord est decore d'un sirop salé. Drole de gout. Je n'ai pas ete convaincue. Gonzalo, lui, avait pris une biere avec un miel brun chilien. Hum, une fois n'est pas coutume, je suis sceptique.

 

Le bar, par contre, est tres beau, avec de grandes vitres, des boiseries, une ambiance germanique ; et tres grand, avec de vastes salles, reservees fumeurs - non fumeurs, une autre reservee aux grands groupes d'une dizaine de personnes, avec des tables rustiques.

 

Gonzalo fait honneur a la reputation des Chiliens, melange de courtoisie, de reserve et de gentillesse.  Les Chiliens sont tres famille ; lui est le seul fils apres quatre filles (comme mon petit frere !), et il dit qu'il passe generalement ses week ends a se rendre d'un bout a l'autre de la ville pour leur rendre visite, feter l'anniversaire d'un de ses nombreux neveux. Enfin Gonzalo, comme de nombreux jeunes qui demarrent dans la vie, vit toujours a la maison... sa maman l'a appele sur le chemin du retour, inquiete qu'il ne soit pas rentre... a 10h !

 

Je souris, mais c'est quelau'un de vraiment sympathique, et sa reserve me va tres bien ; autant j'aime les rapports francs, joviaux avec un certain type d'amis extravertis et presque braillards ; mais j'apprecie aussi enormement les rapports mesures, progressifs, ou on sent se creer pas a pas la confiance et l'amitie.

 

Gonzalo a donc le projet de me faire visiter Valparaìso, la ville cotiere la plus proche, dont les maisons sont construites en escalier sur la colline qui plonge dans la mer, un peit bijou selon lui ; dans Santiago, de m'emmener dans les quartiers entierement occupes par les differentes communautes, anglaise, allemande, francaise, qui ne se sontpas integrees et ont cherche a reproduire l'architecture de leurs pays. Il m'a propose un match de football ou ces communautes s'affrontent. Et puis, du rafting dans les montagnes tout pres. Chouette, non ?

 

 

De mon cote, j'ai recherche activement des billets d'avion pour bouger a l'interieur du Chili ; mais je prefere attendre encore un peu avant de les prendre, j'aimerais ne pas partir toutes eules, et j'atttends d'avoir quelques amis surs que ca interesserait. Par contre, samedi... je vole en parapente ! Jejejeje... je vous raconterai tout ca.

 

 

Publié dans Vivre à la chilienne

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M
<br /> "lui est le seul fils apres quatre filles (comme mon petit frere !)"<br /> <br /> Euh...<br /> <br /> Y'a t'il une quatrième soeur dont je serai pas au courant de son existence ?<br /> <br /> Ou alors t'as vraiment bien fait de faire littéraire, car après 2 c'est 3 pas 4 :-)<br /> <br /> Je plaisante bien sûr... Jejejeje, c'est bien ça? Je connaissais jajajaja...<br /> <br /> Je remarque que tu as beau être à l'autre bout du monde, ta manière d'analyser, de penser, d'expliquer ne s'en voit pas dépaysé pour autant... Tu suis ce que je veux dire?<br /> <br /> Bon, sur ce, je file ! Je finirai de lire tes articles plus tard, des baisers ma grande soeur !<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Coucou Chaton ! Un régal de te lire... Vivement la suite !<br /> <br /> <br />
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