Bella vista

Publié le par sabolon

Le lieu : Bellavista, le quartier des plaisirs de Santiago, où se trouvent une foule de théâtres, de bars, de dance clubs, la maison de Pablo Neruda... maisons basses et colorées, petites ruelles presque tortueuses, comparées au reste de la ville, au tracé absolument rectiligne.

 

L'heure :  un samedi soir d'un week end tranquille, pour une fois sans excursion

 

Les protagonistes : Anne, ma colocataire belge, prof à l'uni pour un an, mon inséparable complice et camarade de toutes les excursions ; Gonzalo, mon guide Santiagüite dont je vous ai déjà parlé, qui nous a accompagnées dans la remontée de torrent au Cajon del Maipo, qui se plie en quatre pour nous divertir et veille sur nous comme un grand frère ; et moi, qui, pour l'instant n'ai pas eu l'occasion de sortir entre jeunes à Santiago et ai très envie de me défouler.

 

L'humeur : aux rires, et aux petites folies. Gonzalo a bien essayé de nous emmener du côté des théâtres ; mais pas de chance, la culture, on en a mangé toute la semaine, là on a envie d'un délassement primaire : on veut faire la tournée des bars !

 

Nous voici donc bras dessus bras dessous, Gonzalo très fier de promener ces deux Européennes aux siens. Dans le premier, "la casa del aire", sympatique endroit aux fresques colorée, aux brochures communistes, aux dessous de verres inspirés, et au guitariste à la voix chaude, nous peaufinons le programme : chacun paie sa tournée à tour de rôle, et on alternera avec des comestibles :-)

 

Et on commence par des mojitos, ce cocktail né à Cuba, mélange de rhum, de sucre de canne, de menthe fraiche, d'une tranche de citron et de glace pilée.

 

Puis, au Mosaic, de délicieuses pina coladas. Pause salée. Au bohème, un bayley's et des profiterolles françaises, servies par un jeune parisien qui se refait une santé financière en attendant de continuer ses voyages à travers l'Amérique du sud. Et enfin, à l'Azul profundo, une dernière tournée de rhum cacique.

 

Ouf ! Il est quatre heures, et il nous reste juste assez de sous pour payer le taxi. On ne sait pas où est passé le temps...

 

On marche un peu avant de rencontrer un taxi, et je suis contente qu'on ait avec nous notre guide, j'aurais été beaucoup moins tranquille pour rentrer alors que la faune de la nuit est sortie... 

 

Publié dans Vivre à la chilienne

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article